La Hongrie en guerre
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La Hongrie en guerre

Du traité de Trianon à la fin de la 2e guerre mondiale, l'histoire des forces armées hongroises et des opérations militaires.

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Lectures en cours:"le Soldat oublié" Guy SAJER

3 participants

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EKAERGOS

EKAERGOS

Bonjour
Pas en relation directe avec la Hongrie c'est pourquoi je le mets dans cette rubrique.
Je suis en train de lire ce récit autobiographique paru en 1967 d'un jeune franco-allemand engagé sur le front de l'Est à partir de fin 1942.
Si je vous en parle c'est que je viens d'arriver au moment ou il arrive dans le secteur de Voronej sur le Don en Février Mars 43 et assiste à la bataille sur les rives du Don. J'ai trouvé la description du Front de l'Est vraiment intéressante et si certains d'entre vous ont lu ce livre je serai intéressé par leur avissur celui ci.

J'ai pensé aux forces hongroises ,et italiennes, non seulement à cause du Secteur Don/Donetz mais également lorsque l'auteur décrit les immensités russes parcourues en Camion ,voire en traineau hippomobile, en pensant aux hongrois et italiens qui eux étaient non seulement en retraite dans ces immensités mais surtout le plus souvent à pied!

Alexderome

Alexderome
Admin

Je vais le lire bientôt, effectivement la retraite fut faite à pied, mais aussi par -45°, affamés et harcelés par les Russes, sans compter parfois sur la mauvaise volonté de l'allié allemand, refusant de partager une place à bord d'un camion voire même de se battre. Ce furent même les Alpini qui se sacrifièrent à Nikolaievka pour permettre aux autres troupes de l'Axe d'échapper à l'encerclement.
ALEX

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panzerblitz

panzerblitz

Mouai mais bon, ce bouquin sonne un peu trop "roman" à mes yeux. Trop d'approximations, d'incohérences. L'absence de date fait qu'on ne peut s'en servir comme d'une source historique.

Le parti-pris de l'auteur vient également fragiliser la valeur de ses témoignages.

EKAERGOS

EKAERGOS

Bonjour

Je n'en suis qu'à la moitié du Bouquin ,au printemps 43 lorsqu'il s'engage dans la "Grossdeutschland" aussi je ne me prononcerai pas encore.
Toutefois panzerblitz si tu pouvais développer ?
Effectivement j'ai trouvé qu'il y avait quelques "non-dits" en particulier sur les conditions de son engagement (R.A.D ?) car au départ il ne fait pas partie de la Wehrmacht et il n'est qu'un convoyeur de la "Rollbahn".

Approximations : J'en ai trouvé quelques unes en particulier sur les matériels
- Les MG sont systématiquement appelées "Spandau", peut être celà lui vient il de son père ancien combattant français de 14/18 ?
- Les calibres cités ne correspondent pas:"107 mm" allemand (plutôt un calibre russe)

Mais celà ne me gène pas vraiment car le narrateur n'a que 17 ans à l'époque et n'a eu qu'une formation militaire sommaire ,comparé à celle des Landsër de la Wehrmacht. De plus il le mentionne plusieurs fois à l'époque il ne maitrise pas complètement l'allemand; même des combattants plus expérimentés commettront les mêmes approximations .
Quand à la vision des évènements elle me parait être celle du combattant de base qui ignore la "vision stratégique" propre aux état-major , et encore ! (la plupart du temps ce n'est qu'après coup que nous pouvons avoir de belles cartes avec de jolis flèches de différentes couleurs)Le meilleur exemple dans notre littérature consiste dans la bataille de Waterloo vu par Fabrice dans "La Chartreuse de Parme" de Stendhal.

Le Parti pris de l'auteur ? Il assume ses choix sans ambiguïté ,ni faux-fuyants ,je ne partage pas son analyse mais au moins çà a le mérite d'être clair et je lui reconnais le droit de l'exprimer plutôt que des explications d'après coup foireuses.
D'autant qu'il ne perd pas son sens critique pour autant et que certains passages sont aussi savoureux qu'instructifs.
Vous pouvez essayer d'avaler des articles indigestes sur la logistique sur le Front de l'Est sans pouvoir imaginer le cauchemar logistique illustré par les pages de l'auteur sur le convoi parti de Pologne jusqu'à Voronej ;en passant par Minsk et Kiev durant l'hiver 42/43.
Pour ce qui est de la Hongrie je n'en suis pas encore arrivé là mais je me dis que ce que Sajer a vécu l'a été en grande partie en Camion contrairement aux autres forces de "l'Axe",hongrois compris, qui l'ont fait à pied sans parler des chevaux.On peut imaginer le cauchemar ....
Cordialement

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